Par arrêté du 31 janvier 2013, Monsieur Stéphane LE FOLL actait la promotion au grade de Commandeur de l'Ordre du Mérite Agricole de Monsieur Gérard DUCREY, président de la Chambre d'agriculture de Haute-Savoie.
Ce samedi 16 décembre .... 2017, se tenait, à Chambéry, la cérémonie de remise de la cravate de Commandeur.
Monsieur Michel DANTIN, maire de Chambéry et député européen officiait.
Il retraça la riche carrière du récipiendaire en ses termes :
Monsieur le Préfet,
Mesdames et Messieurs les
Parlementaires,
Mesdames et Messieurs les
élus,
Mesdames
et Messieurs les Directeurs des Services de l’Etat,
Mesdames
et Messieurs les Présidents et Directeurs d’organisations professionnelles
agricoles,
Mesdames et Messieurs,
Cher Gérard,
Permettez-moi
tout d’abord de vous remercier de l’honneur que vous me faites en me
choisissant, Monsieur le Président, comme parrain. Je vous remercie d’avoir, à
travers la fonction qui est la mienne aujourd’hui au Parlement européen, une
nouvelle fois démontré votre volonté constante de repousser les lignes
d’horizon, de construire de nouvelles frontières.
Bien
d’autres, ici, plus proche de vous, ou exerçant de prestigieuses fonctions
auraient pu légitimement prétendre à cette mission certes éphémère mais
solennelle.
Rien
ne vous prédestinait lorsque nous nous sommes rencontrés en 1983, à vivre
aujourd’hui cet évènement car la remise d’une cravate de Commandeur du Mérite
Agricole mérite avec respect ce qualificatif.
Retracer
votre vie cher Gérard DUCREY, c’est d’abord s’accrocher au Mont-Blanc et y
revenir sans cesse.
Vous appartenez à cette
génération dite du papy-boom de l’immédiat après-guerre. Vous êtes né dans une
famille d’agriculteurs au Crêt à Sallanches. Vous y avez été agriculteur durant
toute votre vie professionnelle éleveur devrait-je dire avec le souci de
transmettre un outil performant à votre fille et à votre gendre. Ce que vous
avez fait.
Votre vie se résume
assez simplement, 45 ans d’engagement, en particulier pour l’agriculture savoyarde
et l’agriculture de montagne. Peut-être que c’est l’étymologie de votre nom et
du lieu-dit où vous avez toujours vécu qui vous ont donné ce sens du devoir,
cette exigence personnelle de ne rien lâcher avant que le but ne soit atteint.
Le mot crêt vient du latin crista qui désigne l’arrête d’une
montagne. Il y avait déjà des Ducrey au Crêt en 1480.
Pour
vous Cher Gérard Ducrey, la vie d’une exploitation, la vie d’une entreprise ou
d’une organisation ne peut se concevoir isolée. Vous avez à cœur d’être acteur
d’une cordée et même guide de cette cordée.
Votre
engagement est d’abord celui de la solidarité. Il s’exprimera pendant plus de
vingt ans à travers le corps des sapeurs-pompiers de Sallanches où vous laissez
le souvenir d’un sapeur engagé, ne rechignant jamais à la tâche.
Mais
cette solidarité vous la vivez aussi dans cette école de vie, où vous forgez
vos convictions et où vous prenez conscience de l’intérêt d’une démarche
collective : le syndicalisme agricole jeune. Adhérent dès le début de
votre vie professionnelle, vous vous engagez à 19 ans dans le syndicalisme, y
prenant rapidement des responsabilités départementales au conseil
d’administration puis au Bureau à la fin des années 60.
Syndicaliste convaincu,
exigeant avec vous-même comme avec les autres, vous détestez l’individualisme
parce que vous avez compris très tôt que l’agriculture savoyarde a su
s’inventer et se consolider par le collectif.
À l’occasion du
renouvellement syndical de 1983, vous êtes élu membre du Conseil
d’Administration de la Fédération des Syndicats d’Exploitants Agricoles de
Haute-Savoie, vos amis vous propulsent au Bureau trois ans plus tard et vous
installent finalement dans le fauteuil présidentiel en 1991 à la suite de vos
amis Edouard MEYNET et Pierre BEAUQUIS.
À Lyon comme à Paris, vous
serez l’inlassable défenseur de la montagne, le promoteur du droit à la
différence.
À Annecy, vous serez
l’ardent défenseur d’une politique de produits de qualité, le défenseur du prix
du lait dans une approche économique, le chantre du rapprochement des acteurs
de la filière laitière.
Avec René MONGELLAZ, alors
Président de la FDSEA de Savoie, vous initiez des rapprochements entre les deux
organisations. Ensemble vous partagez cette volonté farouche de promouvoir une
autre agriculture, celle de la montagne, des terroirs et des hommes. Et lorsque
celle-ci vous a paru bafouée, reniée alors vous n’avez pas hésité. Il fallait
frapper fort, prendre l’opinion publique à témoin : interrompre la
circulation sur une autoroute alpine, couper une route nationale, paralyser un
axe ferroviaire international et cela pendant plus de 60 heures et tout cela au
même endroit, à Aiton, du 7 au 9 décembre 1997. C’est un beau palmarès.
Vous
avez complété cet engagement syndical par des responsabilités au sein de
l’économie agricole. Vous aviez la volonté d’assurer’ la pérennité d’outils de
collecte et de valorisation du lait au plus près des exploitations.
Cofondateur
de la SICA du pays du Mont-Blanc, vous inventez avant l’heure « un projet
de territoire » assurant la pérennité de la production de Reblochon dans
ces vallées dès 1973. Président de la SICA de 75 à 83, vous avez ensuite œuvré
au toujours très délicat rapprochement des coopératives de la région du
Mont-Blanc, dont vous avez assumé la présidence jusqu’en 2013 date de votre
retraite.
Ayons
conscience qu’à cette époque l’AOC n’était pas dans l’air du temps. Peu de
fromagers étaient intéressés par ce type de production. Incontestablement, les
fermiers savoyards avec à leur tête Marcel LIAUDON ont eu un rôle moteur et
vous avez su œuvrer ensemble.
Prolongement
naturel de l’engagement syndical et de l’action économique, l’engagement à la
chambre d’agriculture vous aura permis de marquer définitivement votre
empreinte sur l’activité agricole départementale. Infatigable porte-parole
auprès des pouvoirs publics et des collectivités territoriales, vous avez à
cœur au sein de la campagne consulaire de 1983, dans son Bureau, en 1989 puis à
la présidence à la suite de Pierre CHATELAIN à partir de fin 1998 de défendre
vos analyses, vos propositions, de donner vos avis sur tous les sujets qui
touchent l’agriculture de près ou de loin.
Votre présidence à la Chambre d’Agriculture de Haute-Savoie a été marquée
par :
-
Une préoccupation permanente, la défense du foncier agricole. Le
développement exponentiel de l’habitat dans ce territoire très convoité où les
terres sont rares, vous avez su gardé une position responsable et ferme, jugée
peut être dure par les collectivités, mais indispensable pour les agriculteurs.
-
Une volonté de défendre les intérêts de tous les agriculteurs haut
savoyards, quelles que soient leurs productions, leurs situations mais de façon
raisonnable sans excès, équilibrée. L’entrée de l’économie dans les
exploitations agricoles, les filières de production
est indispensable mais sans tout sacrifier à cette seule entrée :
attention à nos pratiques agricoles vis-à-vis de notre environnement, ne pas
lier notre revenu qu’à des primes….
-
Votre conviction de rapprocher les Organisation Agricoles entre elles, pour
avoir une vraie synergie efficacité auprès des agriculteurs et à un coût
acceptable. Vous avez été un des artisans à l’origine du rapprochement des
organisations d’élevage d’abord en Haute-Savoie et ensuite sur nos deux
départements. Vous pouvez revendiquer une partie de la naissance de la coopérative
des éleveurs de nos deux Savoie.
-
Une anecdote qui a fait le tour des médias nationaux et locaux et qui
montre votre détermination. En 2000, vous étiez à la période de mise en place des Contrats Territoriaux d’exploitation
Agricole. Vous n’avez rien trouvé de mieux avec vos collègues du bureau de la
Chambre, des présidents des organisations agricoles et même l’administration
agricole d’aller signer le premier contrat de Haute-Savoie au sommet du Mont
Blanc. Voilà un symbole qui traduit vos
convictions : une cordée qui symbolise cet engagement collectif, une
ascension difficile en montagne et un contrat qui scelle un engagement.
Vous resterez Président de la Chambre jusqu’au 31
décembre 2012, soit quatorze ans, et vous deviendrez le premier Président de la
Chambre d’Agriculture Savoie Mont Blanc de janvier à février 2013. C’est vous
qui installerez en février 2013 cette nouvelle Chambre née de la fusion des
deux chambres savoyardes, dont vous êtes à l’origine du regroupement avec votre compère de Savoie Patrice
JACQUIN.
Dès votre élection dans le réseau des Chambres, vous avez choisi de
participer au service montagne des Chambres d’Agriculture des Alpes du Nord, le
Suaci montagne d’abord comme membre très actif et ensuite comme Président de
2001 à 2013.
-
Dans ce prolongement, vous êtes membre du comité de massif des Alpes du
Nord de 1986 à 1992.
-
Et évidemment, vous avez participé à la construction régionale des chambres
d’Agriculture en étant vice-président de la Chambre Régionale de mars 2001 à
février 2013.
Comme vous aviez du temps disponible (personne de
votre famille ne nous l’a confirmé…) vous avez choisi
de vous engager dans le mutualisme avec Groupama Rhône Alpes de 1993 à 2015.
C’est ainsi que l’assureur mutualiste du monde agricole a pu bénéficier pendant
plus de vingt ans de vos connaissances du monde et de la politique agricole.
La
cravate que je vous remettrai dans quelques instants, vient récompenser un
parcours personnel largement tourné vers la promotion humaine et la passion
d’une profession, mais pas uniquement. Vous n’êtes pas du genre à philosopher
des heures dans une atmosphère enfermée mais vous faites preuve d’une grande
capacité d’écoute. Vos arbitrages sont dit-on largement concertés et vous êtes
réputé pour bien sentir la direction à donner aux dossiers sensibles. Le
contact de l’autre est pour vous une source d’enrichissement personnel. Votre
action s’accorde parfaitement avec les qualités humaines que l’on vous connaît
rigueur et discrétion d’une part, fidélité et jovialité d’autre part. Vos amis
savent pouvoir compter sur vous et vous savez en retour les entrainer en
confiance à l’aventure.
Sans
doute, avez-vous fait votre cette pensée de Georges BERNANOS « on ne subit
pas l’avenir, on le fait ».
v
Evoquez
la vie du récipiendaire de la cravate de Commandeur du Mérite Agricole c’est
forcément faire des choix, évoquer telle action, passer sous silence telle
autre pourtant plus essentielle à vos yeux ; vous voudrez bien m’en excuser.
Les
valeurs que vous nous avez fait partager sans doute faut-il en chercher la
source dans l’éducation que vous avez reçue.
Mais
ce parcours, nous le savons tous, vous le devez aussi au consentement de votre
épouse BRIGITTE et de vos enfants Isabelle et Marie Claude que nous remercions.
Cher
Gérard, en vous décernant cette très haute distinction, le Ministre a voulu
saluer l’ensemble d’une carrière au moment où vous preniez un chemin plus
paisible. Il a honoré un engagement total, une vie d’actions.
Gérard
DUCREY,
En
reconnaissance de votre action au service de la République, au nom du Président
de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés ;
Nous
vous élevons au rang de Commandeur du Mérite Agricole.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-VnVEMJDGbI3s1VhoMQD7IJ1EjdhgKVJhyphenhyphenPQdg6M2VtLITDpH7xLKkDrdCb4HD0SFoY1dwwUiXlW0NH1y3Bd34PjuLmPSC6g3RozY48RR9bkYk4-OvRN6cBIhyeMBh3RSmRZbVKPbK6Pd/s200/DSC_0327+recadr%25C3%25A9.jpg)
Intervention de M Gérard DUCREY :
Mesdames,
Messieurs les Parlementaires,
Mesdames,
Messieurs les Présidents,
Mesdames,
Messieurs,
Je suis très honoré de
recevoir cette distinction au terme de ma vie professionnelle.
Je suis fier, cher
Michel Dantin, que vous me remettiez cet insigne, vous le grand serviteur de
l'agriculture savoyarde qui fût Directeur de la FDSEA de Savoie, puis
Conseiller de nos deux ministres de l'agriculture Hervé Gaymard et Michel
Barnier. Vous êtes aujourd'hui Maire de Chambéry et Député Européen. Chacun
d'entre nous sait combien vos avis ont été pertinents pour faire reconnaître
les handicaps de la montagne, pour réformer la politique agricole afin
d'obtenir une meilleure prise en compte des productions animales et des zones
herbagères et faire reconnaître nos AOC par l'Europe. Je sais que vous êtes
aujourd'hui très engagé sur la future PAC. J'ai toujours apprécié vos
interventions sur l'Europe, très pédagogiques, précises, à la portée de tous
ceux qui ont la chance de vous accoster.
Je ne reviendrai pas
sur les propos qui ont été tenus par Michel, car chacun sait qu'en de telles
circonstances, le récipiendaire n'a que des qualités (je vous rassure, je suis
un homme comme les autres).
Je veux simplement
partager cet instant avec tous ceux qui m'ont accompagné tout au long de mon
parcours professionnel, car seul, nous sommes peu de choses.
Je vous assure que pour
mener à bien ces engagements, il faut aimer son métier. Vivre au rythme des
saisons, au milieu de nos animaux et de nos prairies, de nos alpages,
travailler en permanence avec du vivant, souvent confronté aux aléas
climatiques, sont autant de sources de motivations permanentes. Elles m'ont
permis de garder les pieds sur terre. Dans notre métier, tout peut être remis
en cause du jour au lendemain. Il faut savoir faire preuve d'humilité. Oui,
j'ai aimé mon métier et j'ai toujours été fier d'être paysan.
Il faut être bien
accompagné, je veux publiquement remercier Brigitte, mon épouse, qui a été
durant quarante ans à mes côtés sur notre exploitation familiale. Je sais combien
cela été difficile pour elle en raison de mes nombreuses absences, de faire
face aux décisions qu'il a fallu prendre pour assurer le fonctionnement de
l'exploitation et gérer le personnel de remplacement. Brigitte, sans ta
complicité, sans ta compréhension, je n'aurai pas pu assumer sereinement mes
engagements. Nous avons aujourd'hui la satisfaction d'avoir transmis notre
exploitation familiale à nos enfants.
Je veux associer tous
les agriculteurs qui m'ont témoigné leur confiance depuis 1991, année durant
laquelle j'ai été élu Président de la FDSEA.
J'associe également les
collaborateurs et les collaboratrices qui durant toutes ces années ont
travaillé à mes côtés. Leur action au quotidien a fait que nos organisations et
notre institution Chambre d'Agriculture ont pu assurer pleinement leurs
missions auprès des services de l'état et des collectivités, tout en apportant
aux agriculteurs les compétences nécessaires à la vie de leur exploitation.
Je veux remercier les
services de l'état. Nos relations et nos discussions ont toujours été franches,
directes, loyales et constructives.
Remercier également le
Conseil Départemental de Haute-Savoie et sa Commission Agricole et
Développement Rural. Ils ont toujours été à notre écoute et ont largement
contribué au développement de notre agriculture et ses démarches de qualité.
Remercier aussi
l'ensemble de nos Parlementaires, qui ont toujours été à nos côtés sur les
grands dossiers d'actualité.
Je veux citer deux
personnes qui ont été déterminantes dans mes engagements professionnels.
Pierre Beauquis, qui un
soir d'août 1991, m'a demandé d'être candidat à sa succession à la tête de la
FDSEA. Choix difficile à faire car totalement imprévu. Il mettait en cause ma
place sur l'exploitation et bien sûr son fonctionnement.
Pierre Chatelain, qui
lui aussi m'a demandé d'être candidat à sa succession à la présidence de la
Chambre d'Agriculture en 1998.
Je les remercie.
J'espère avoir été à la hauteur de la confiance qu'ils m'ont témoignée.
C'est grâce à l'aide et
aux compétences de celles et ceux qui m'ont accompagné que j'ai peu assumer au
mieux mes responsabilités. Difficiles certes, mais pour moi source de
richesses, de satisfactions et d'ouvertures, grâce à tous les échanges que j'ai
eu avec l'ensemble des acteurs économiques, politiques et associatifs.
J'ajoute, je dois dire,
que j'ai eu la chance de trouver auprès de Groupama Rhône-Alpes Auvergne des
modules de formation qui m'ont beaucoup aidé pour assurer mes fonctions et mes
engagements.
Ces fonctions, je les
ai assumées avec passion et conviction. Je les ai mises au service de l'intérêt
général avec le souci permanent de placer l'être humain au cœur de nos débats.
Dans un monde toujours
plus exigeant, où l'individualisme de plus en plus grandissant prime sur l'intérêt
collectif, il m'est apparu essentiel de se projeter vers le futur, d'anticiper
les événements et surtout de concevoir des projets pour pérenniser notre
agriculture. Ce fut ma préoccupation et mon action au quotidien.
Avant de terminer mes
propos, je voudrai revenir quelques instants sur le temps fort de mon
engagement professionnel : le rapprochement de nos organisations agricoles
savoyardes.
Au lendemain des
élections Chambre d'Agriculture, en 2007, je fais connaissance avec Patrice
Jacquin, nouveau Président de la Chambre d'Agriculture de Savoie. Lors de nos
nombreux déplacements à la Région, ou à l'APCA, nous avions longuement échangé
sur la nécessité d'identifier et de fédérer notre agriculture savoyarde autour
de ses spécificités. La réforme des politiques publiques, le transfert des
compétences économiques en région, l'agrandissement de ces dernières ont été
autant de sujets qui nous ont amenés à nous projeter vers l'avenir. De nos
réflexions est née une grande complicité autour d'une vision partagée sur
l'avenir de notre agriculture.
Lors d'une session
extraordinaire de nos deux Chambre d'Agriculture, le 20 janvier 2010, nous
avons pris la décision de fusionner nos deux institutions à la fin de notre
mandat. Ce fut un moment historique. Dans la foulée, pratiquement toutes les
organisations ont engagé la même démarche, créant ainsi une véritable
dynamique.
Notre intuition fut la
bonne.
Aujourd'hui, face à une
grande région agricole sans âme et des financements publics de plus en plus
aléatoires, il est plus que jamais nécessaire de rationaliser les coûts sur les
exploitations et dans nos organisations. Il est nécessaire également d'avoir
une identité encore plus forte de notre agriculture savoyarde.
Cher Patrice, nous
pouvons être fiers d'avoir anticipé les évolutions futures de notre agriculture
et son environnement.
Aujourd'hui, notre
agriculture a des filières bien organisées qui permettent de dégager de la
valeur ajoutée pour les exploitations sur des territoires dynamiques. Si la
sagesse du travail collectif reste une ambition de tous, je suis convaincu
qu'elle pourra affronter les enjeux de demain avec sérénité.
Chers
Amis,
Je
vous remercie vivement d'être venus nombreux partager avec nous ce moment de
convivialité.
Et
je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année.
Chambéry, le 16
décembre 2017
Gérard Ducrey
**********************
La cérémonie se poursuivit par la remise des insignes de Chevalier de l'Ordre National du Mérite à Monsieur Patrice JACQUIN, président de la Chambre d'agriculture Savoie-Mont Blanc.
Les récipiendaires reçurent les félicitations de Madame Émilie BONNIVARD, député de Savoie et de Monsieur Martial SADDIER, député de Haute-Savoie.