vendredi 9 novembre 2018

Remise des diplômes des promotions de janvier et juillet 2018 par Monsieur Pierre LAMBERT, Préfet de la Haute-Savoie


Ce lundi 5 novembre 2018, M Pierre LAMBERT, préfet de la Haute-Savoie, présidait la remise de diplômes et de médailles de l’Ordre du Mérite Agricole. Une première !
Cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de M Christian MONTEIL, président du conseil départemental et de M Loïc HERVÉ, sénateur, a été très appréciée par l’Association des Membres de l’Ordre du Mérite Agricole de Haute-Savoie dont nombre d’adhérents étaient présents.










Les diplômes des promotions de janvier et de juillet 2018 ont été remis à : Martine CURDY, Nelly DEPREZ, Bernadette JORDAN, Laurence MARQUET, André BELLEVILLE, Henri CLAVEL, René CURDY, Jacques DEPEYRE, Jean-Pierre DESHAIRES et Jacques DOUCHET.
Ensuite, Monsieur le Préfet remit :
·         La médaille d’Officier à Justin GAVEL ;
·         La médaille de Chevalier à Brigitte DUCREY, Michel DELETRAZ et Gilbert MOGEON ;
·         Le diplôme et l’insigne de Porte-drapeau à Justin GAVEL.

 











 

 
A noter que bien que non obligatoire, la remise des médailles est fortement encouragée par l’AMOMA qui se tient à la disposition des récipiendaires pour en étudier les modalités.
AMOMA de Haute-Savoie - 602 chemin de Chez Viollet – 74350 VILLY LE BOUVERET

Prochain rendez-vous de l’AMOMA :
Lundi 18 mars 2019 pour son assemblée générale qui aura lieu au lycée hôtelier à Bonneville.

samedi 22 septembre 2018

Sortie à la découverte de la forêt domaniale de protection de Samoëns


C’est en écho à l'invitation de notre collègue Daniel RUBEAUD que nous nous retrouvions ce mercredi 12 septembre sous un beau ciel bleu et un chaud soleil pour découvrir les spécificités de la forêt domaniale de protection de Samoëns. 

 







Celle-ci est située dans la partie ouest du bassin versant du Clévieux (3 000 ha). Ce torrent de la rive droite du Giffre prend sa source sur le flanc oriental de la pointe d'Angolon, vers 1 900 m d'altitude. Il reçoit les eaux de la Golèse, puis celles du glacier de Foilly et débouche sur son cône de déjection, dans la plaine du Giffre, au hameau des Moulins.


Trois données caractérisent le climat septimontain : une température moyenne assez basse (5 à 8°), une humidité importante (> à 1 600 mm/an) et la faiblesse des vents. 

Sur le plan géologique, tout le bassin de réception jusqu'au confluent des deux ravins du Clévieux, à 1168 m d'altitude, se trouve dans des schistes où le torrent affouille. Le fond de la vallée est colmaté par des dépôts torrentiels.
              
Des crues dévastatrices, aux XVIII et XIXème siècles, ont engravé le chef-lieu à plusieurs reprises . La cause principale en est l'apport de matériaux en provenance de Chamossière, ainsi que des ravins d'Angolon, sans oublier le grand glissement actif du Verney. En effet, à la suite du pluvieux hiver 1896-1897, le canton du Verney, couvert d'une futaie d'épicéas centenaires, se mit à glisser vers le thalweg du Clévieux. Il est probable que ce mouvement a été déterminé par la dissolution des gypses sous-jacents...
Après une descente prudente ...
... l'un des barrages !
un autre barrage autostable (parement vertical en béton sur une dalle en béton recouverte par les amas de pierre)
 
A partir de 1902, le sol n'était que fendillé, mais déjà des arbres penchaient et tombaient. On dut se résoudre à raser complètement tout le canton, sur une trentaine d'hectares. Puis, des barrages sont édifiés sur le torrent : cette zone, par son caractère sauvage et encaissée impressionne le promeneur qui ose s'aventurer dans la gorge, à partir du hameau des Allamands (15 mn de marche).
 
Le hameau des Allamands
Enfin il est procédé à un reprofilage et à un endiguement du cône de déjection : une immense plage de dépôt est créée aux Fontaines, rendant très peu probable les catastrophes des siècles précédents.

Le glissement duVerney, en rive droite du Clévieux, est le plus connu, avec des centaines de milliers de mètres-cube de terre et de rochers qui descendent lentement mais inexorablement vers le torrent ; ce dernier entretenant le mouvement par affouillement en pied. Ce glissement ne menace que le boisement mais vient alimenter en matériaux le torrent.
Actuellement, à proximité des bornes n°10 et 11, des épicéas de 50 cm de diamètre à 1,30 m du sol, en forme de luge, ont leurs pieds à plus de 5 m de faux aplomb en aval de leur cime : un aspect assez étonnant pour le forestier.


Le torrent du Clévieux endigué à son entrée à Samoëns
La surface totale de la série domaniale de Samoëns atteint 88 ha, dont 24 ha en forêt de protection pure, dont la fonction de production ligneuse ne peut être envisagée (impossibilité de prévoir des récoltes vendables). La gestion sylvicole est donc minimale.

S'en suivit l'indispensable débriefing !









dans le magnifique cadre du col de Joux Plane :