samedi 27 juillet 2013

Assemblée générale nationale 2013

L’Assemblée générale s'est tenue le 8 juin 2013 au Palais des congrès "Léonard de Vinci" à Tours.

Tribune

La salle
La salle








Le dépouillement
Compte-rendu de l'Assemblée générale :


L’Assemblée générale de l’AMOMA s’est tenue le 08 juin 2013 à Tours au palais des Congrès « le Vinci ».

135 adhérents ont participé à cette assemblée générale alors qu’environ 75 accompagnants visitaient le musée de Tours au même moment.

La séance est ouverte à 8h45 par Monsieur Norbert CANTON, Président de la section de l’Indre et Loire (voir discours en annexe 1).

Le président national accueille à son tour les congressistes et demande que, pour des raisons de délai de dépouillement, l’on déplace le point 8 de l’ordre du jour en le plaçant en point 2. La modification est acceptée par l’ensemble des participants
Il demande que soit nommé deux scrutateurs qui veilleront au bon déroulement du scrutin. Messieurs Bernard JAVAULT et  Pierre THOORIS sont choisis. Un appel à volontaires pour le dépouillement est lancé et les personnes suivantes se proposent : Mesdames SUTTIN et THELLIER,  Messieurs BAULEY, BERTHELOT, FONTEYNE, HERMAN, JACQUY, JAMES,  MASSONIE et ROSAZ.

1-    Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale du 22 septembre à Gimont :

Le compte-rendu est approuvé à l’unanimité.

2-    Renouvellement partiel du Conseil d’administration :

Le président précise qu’il ne suscite aucune candidature mais qu’il est heureux de voir que de nombreuses personnes se présentent, c’est pour lui le signe du dynamisme de l’association.
Il remercie Monsieur JAVAULT Secrétaire général de l’Association qui a décidé de ne pas se représenter comme administrateur car ses multiples activités ne lui permettent plus de participer activement en tant qu’administrateur. Le Président salue cette décision  et compte sur lui pour continuer à venir participer au Congrès et à animer sa section du Val de Marne.

Sept postes sont à pourvoir. Il remercie les 11 candidats de s’être proposés pour développer l’association. 
« L’important étant que les personnes présentes au Conseil d’Administration s’engagent car le travail ne manque pas d’autant que l’association a augmenté son nombre d’adhérents et de sections ce qui mathématiquement augmente le travail de centralisation » dit-il.

La liste des candidats est la suivante : Mesdames Christine MASSIP et Monique VALLET, Messieurs Jean-Claude DIONNET, Dieudonné DURIEZ-COSTES, Henri JUGY, Raymond LEVY, Louis ORENGA de GAFFORY, Jean PRIOU, Etienne de SAPORTA, Thierry VIGNAL et Jean-Louis WENNCHACK.
Les candidats se présentent oralement et dans le cas où des absents auraient laissé un mot, le Président se charge de le lire. Les participants votent.

3-    Présentation et vote du rapport moral et d’activité :

Monsieur JAVAULT lit son rapport et celui-ci est voté à l’unanimité.

4-    Rapport du Vérificateur aux comptes :

Le rapport est lu et quitus est donné au Trésorier pour sa gestion.

5-    Présentation et vote du rapport financier de l’exercice 2012 :

Monsieur THOORIS présente les comptes et rappel le gros travail effectué pour essayer de tenir le fichier national à jour sur le site internet. Le rapport financier est voté à l’unanimité.

6-    Présentation et vote du budget prévisionnel et fixation de la quote-part de la cotisation :

Le projet de budget pour 2013 est présenté.

Le président explique que la quote-part votée correspond à la part reversée au national. La part restant dans la section n’est pas décidée en Assemblée générale nationale mais votée par le Conseil d’Administration au niveau départemental. Il propose que cette quote-part reste inchangée pour 2013 soit 12€.
Le montant de la quote-part est voté à l’unanimité.

7-    Présentation par Monsieur Bernard Mesny du développement des sections :

Monsieur MESNY rappelle que, depuis 2010, 22 sections ont été créées et qu’il espère que 3 de plus verront le jour avant la fin 2013 (le Lot et Garonne, l’Essonne et le Jura).

8-    Rapport d’orientation pour 2013-2014 :

Le Président présente les excuses du ministre de l’Agriculture, M Stéphane LE FOLL. Celui-ci a reçu plusieurs fois le président national, il s’intéresse à l’AMOMA même si son agenda ne lui permet pas d’être parmi nous.

M. ORENGA de GAFFORY lit son rapport.

Le président se félicite des trois années qu’il vient de passer. Il n’a pas vu le temps passer et a apprécié la convivialité de l’association tant et si bien qu’il se représente pour un nouveau mandat de trois ans.
Il tient à remercier tous les présidents de section et tous les administrateurs pour leur dévouement. Il a été, une fois encore, touché par l’engagement dont font preuve les Présidents, dernièrement il est allé participer à une AG qui a eu lieu envers et contre tout, malgré un décès au sein de la famille d’un Président. Le courage d’avoir maintenu cette réunion a forcé son admiration.
Puis, il parle du montant de la cotisation. Il projette un tableau qui illustre l’évolution de la cotisation et  met en valeur le fait  que la quote-part demandée par le national n’a pas évolué ces 10 dernières années. Toutes les augmentations ont en fait été faites au bénéfice du budget des sections car comme le souligne le Président les forces vives de l’association sont au niveau départemental.

L’AMOMA nationale coordonne et soutient mais la dynamique vient d’en bas.
Bien sur, avec une association qui se développe, le formalisme tend à augmenter car la structure est plus lourde mais l’organisation en union d’associations préserve une souplesse que les autres Ordres nous envient parfois, ajoute-t-il.

Pourtant un problème se pose depuis quelques années : le contexte dégradé de l’environnement publicitaire affecte la revue et l’autofinancement de celle-ci ne fonctionne plus d’où les retards de parution.
Les réserves de l’AMOMA ne suffiraient pas longtemps si nous devions financer tout ou partie de la revue. Nous allons sûrement devoir proposer une solution qui demandera une cotisation spécifique. Si nous ne faisons rien le « Porreau » ne sortira plus et cela serait dommageable car il est l’organe essentiel de communication de l’association et il est diffusé à plus de 6 000 exemplaires.
Le Président demande donc à l’assemblée si elle souhaite conserver cette revue. La réponse étant positive, une solution sera étudiée et proposée par le Conseil d’Administration lors de la prochaine Assemblée générale dit-il.

Enfin, le Président parle des banques alimentaires et de la réunion qui a eu lieu la veille. De nombreuses questions sont posées et il est bien clair que le partenariat qui sera sans doute signé, n’impose rien au niveau départemental. Les sections auront la possibilité de travailler avec les banques alimentaires mais cela ne sera pas obligatoire du tout.
Certaines sections sont déjà engagées dans des actions de type humanitaire ou éducatif et rien ne les oblige à changer.
L’idée globale est de chercher à s’ouvrir aux autres et à aider ponctuellement ici ou là en fonction des envies et des possibilités au sein de chaque section. La banque alimentaire souhaitant se faire connaître auprès des agriculteurs, l’AMOMA pense qu’elle peut être un relais.

Monsieur Norbert CANTON et le Président accueillent les officiels :
·         Monsieur Henri FREMONT, Président de la chambre d’Agriculture d’Indre et Loire, fait une présentation de l’Agriculture en Touraine
·         Madame Nadia HAMOUDI, Maire adjoint, représentant Monsieur Jean GERMAIN, maire de Tours, fait une présentation de la ville de Tours puis invite les participants à la mairie.

Après une cérémonie au monument aux morts avec dépôt de gerbe, un vin d’honneur est offert par la ville de Tours.

Ensuite, le Président proclame le résultat de l’élection. Sont élus :
Jean-Claude DIONNET avec 725 voix, Raymond LEVY avec  573 voix, Christine MASSIP avec 538 voix,  Louis ORENGA de GAFFORY avec 721 voix, Jean PRIOU avec 565 voix, Etienne de SAPORTA  avec 528 voix et Monique VALLET avec 649 voix.

Suite au renouvellement partiel du Conseil d'administration, ses membres sont :
M. BAULEY Roland (70)
M. BEUCHEE Laurent (35)
Mme BROSSARD Monique (78)
M. CANTON Norbert (37)
M. DELAHAIE-THOURIN Stéphane (75)
M. DIONNET Jean-Claude (03/63)
M. HERMAN Bernard (32)
M. JAMES Jacques (74)
M. LELIEVRE Claude (75)
M. LEVY Raymond (80)
Mme MASSIP Christine (93)
M. MASSONIE Michel-Pierre (33)
M. MESNY Bernard (53)
M. MUNSCH Roland (90)
M. ORENGA de GAFFORY Louis (75)
M. PRIOU Jean (50)
M. ROBLIN Daniel (55)
M. ROSAZ René (26)
M. de SAPORTA Etienne (18)
M. THOORIS Pierre (91)
Mme VALLET Monique (88).

La composition du Bureau est la suivante :
Président : M. ORENGA de GAFFORY Louis (75)
Premier Vice-président :  M. MESNY Bernard (53)
Vice-président :  M. HERMAN Bernard (32)
Secrétaire général :  M. ROBLIN Daniel (55)
Secrétaire général adjoint : M. JAMES Jacques (74)
Trésorier :  M. THOORIS Pierre (91)
Trésorière adjointe :  Mme BROSSARD Monique (78).

Congrès national 2013

L'AMOMA de Haute-Savoie a participé au Congrès national qui s'est tenu les 7, 8 et 9 juin à Tours (Indre et Loire).

De gauche à droite : Norbert CANTON, Pierre THOORIS, Louis ORENGA de GAFFORY, Bernard JAVAULT et Bernard MESNY

La cérémonie au monument aux morts à l’Hôtel de Ville de Tours :











Réception à l'Hôtel de Ville de Tours :



A Villandry :









A Richelieu :












 Les intronisations :


Commanderie du fromage de Sainte-Maure de Touraine

Confrérie Bachique des Bannerets du Vieux Chenin et du Grolleau de Ridel


Le passage du relais
entre M Norbert CANTON, président de l'AMOMA d'Indre et Loire
et M Paul PAUTREL, président de l'AMOMA de Mayenne : 











Le prochain Congrès se déroulera à Laval les 13, 14 et 15 juin 2014.

Souhaitons que notre délégation soit plus importante. 



mardi 23 juillet 2013

A l'Auberge du Semnoz ...

... ce 1er juin, était honoré M Marcel BOUVIER, adhérent de l'AMOMA de Haute-Savoie.

En présence de M Lionel TARDY, député, Mme Françoise CAMUSSO, vice-présidente du Conseil général et maire de Seynod, M Michel BEAL, maire de Saint-Jorioz, M Jacques REY, maire de Sevrier, M Eric COUDURIER, directeur adjoint de la Fédération des chasseurs de Haute-Savoie, M Pierre HERISSON, sénateur, a retracé le parcours de ce passionné de chasse :





 "... Vous avez la passion de la chasse depuis toujours et vous avez donné à la chasse et aux chasseurs votre enthousiasme, votre talent et votre amour du travail bien fait...
... Expert examinateur des dégâts du grand gibier, vous intervenez sur les 2 départements de nos Savoie et au niveau national car vous devenez naturellement l'un des quarte experts en France. Vous êtes le spécialiste de la détermination de l'âge des cervidés et, à ce jour, vous comptez plus de 3 400 analyses réalisées...."

avant de lui remettre les insignes de Chevalier dans l'Ordre du Mérite Agricole avec l'illustration sonore des "Cors du Vivier du Lac"  :







L'AMOMA de Haute-Savoie était représentée par M Jacques JAMES, président, M Gilbert MOGEON, administrateur et M François COTTET-DUMOULIN, lieutenant de Louveterie.

Il était une fois ...

Ainsi commence, bien souvent, une histoire extraordinaire.

C'est bien ainsi que l'on peut qualifier la rencontre qui a eu lieu le 19 avril dernier.

Rendez-vous était donné à 9h45 au  120 impasse de Thénières à Ballaison pour découvrir l'entreprise pionnière, et toujours unique, de la fabrication de foie gars de canard en Haute-Savoie.

Peut-être l'occasion de démystifier tout ce qui dit autour du foie gras?

Après les explications qui nous furent dispensées le gavage n'avait plus de secret pour nous (choix et préparation du maïs, tenue du canard, etc.) :
  
 











Il nous fut certifier que le canard ne souffrait pas lors des opérations de gavage et que celle-ci était une opération réversible. Il suffit de cesser et, au bout de très peu de temps, le canard reprend un poids normal.

Suivit la découverte de la chaine d'abattage, heureusement, de façon théorique, épargnant ainsi les âmes sensibles :
Trempage et plumage
Abattage
  

 
Plumage des pattes

Découpe

  
Quelques questions ...

A l'issue de cette visite fort instructive et ayant suscité une satisfaction générale, il nous fut, suprême plaisir et honneur, possible de rencontrer la maitresse des lieux : 

"La Mère Gaud" :






« Née en 1914, avec la grande guerre, elle résiste à la grippe espagnole, d'origine aviaire dit-on aujourd'hui. Ne serait-ce pas là que le virus des poules lui a été transmis ?

Après guerre, la seconde cette fois, elle obtient son permis poids lourd et au volant de son camion va toutes les semaines à Lyon aux abattoirs de la Mouche pour approvisionner la salaison familiale. Volontaire, farouchement indépendante, peu encline à suivre les chemins battus, elle démarre à cette époque un élevage de volailles, le « virus » inoculé trente ans plus tôt refait surface. Mais aucun vaccin n'existe contre sa passion aviaire, elle vend ses poussins sur les marchés et dans son parc avicole de Ballaison.

Pendant quelques années, on la croit sinon guérie au moins stabilisée, mais elle fait une rechute dans les œufs cette fois. Elle se lance dans l'élevage de poules pondeuses avec pour objectif de ramasser un carton de 360 oeufs par jour, et de le vendre bien sûr, ce qui ne lui pose guère de problèmes. L'entreprise prend de l'ampleur et au début des années 1970 naît Baby Coque, qu'elle crée avec ses deux fils. Elle participe activement au travail, on s'en doute, ramassage des œufs, calibrage, expédition et livraison.

Mais Baby Coque volant de ses propres ailes, ses premières amours reprennent le dessus. Elle réinvestit son parc avicole et s'adonne avec entrain à la vente de poussins, poulets et autres volatiles vivants à une clientèle de petits agriculteurs chablaisiens.

Les vacances n'étant pas son « truc », elle se ménage quelques moments de loisirs et enrichit le parc avicole de pigeons, canards et oies d'ornement, paons, pour cette fois, les amoureux des « belles » volailles. Là encore l'activité progresse, mais laisse du temps libre l'hiver.

Or, « La Mère Gaud » partage avec « Dame Nature » une aversion certaine pour le vide. Germe alors deux idées, les escargots, jugés intéressants puisqu'ils ne mangent que quand il pleut… le foie gras, parce que les canards ne manquent pas à la maison et qu'un « Savoyard vaut bien un Gascon ».
Si les escargots sont sans délai, laissés dans leurs coquilles, le foie gras est étudié sous toutes ses facettes. La saveur est appréciée par toute la famille, lors du baptême de sa petite fille. « La Mère Gaud » elle, a trouvé la note salée et le foie beaucoup trop gras. Aléa jacta est !!!

Si certains traversent le Rubicon, « La Mère Gaud » se contente du Rhône, puis de la Garonne et se retrouve à 65 ans, stagiaire en plein Gers puis bientôt dans les Landes. C'est peu dire que la « grand mère » intrigue au milieu des jeunes recrues ! Mais personne n'arrive à la décourager. « Pour faire du foie gras, il ne suffit pas de savoir gaver, ce qui n'est déjà pas une mince affaire, il faut avoir un abattoir, un laboratoire avec des frigos » la préviennent ses formateurs. « J'habite au pied du Mont Blanc, alors question frigo on est servi, pour le reste on fera avec les moyens du bord » ment-elle avec aplomb ! Version savoyarde de « l'intendance suivra»

La Mère Gaud reçoit ses premiers clients avec une tarte, et donne des rillettes à tour de bras, les recettes se créent et s'améliorent. Le bouche à oreille fonctionne, la production peine à suivre la vente.

Si l'image de la Mère Gaud semble être un parfait outil de communication, c'est parce qu'elle n'est ni une création publicitaire, ni une image virtuelle, mais reflète simplement une réalité. »



Cette rencontre se poursuivit lors du déjeuner, qu'elle partagea avec nous, suscitant anecdotes, souvenirs, projets et maints échanges tous plus émouvants et sympathiques les uns que les autres. Son dynamisme communicatif nous laissa, aux uns et aux autres qu'admiration et encouragement.




Madame GAUD, nous tenons à vous remercier pour ce merveilleux moment.