Mardi 26 mars :
46 courageuses et courageux se
levèrent aux premières lueurs de l’aube pour rejoindre Pers-Jussy, Meythet ou
Neydens pour être à l’heure au rendez-vous avec l’autocar de la société Gal
et Gérard, notre chauffeur dont nous découvrirons et mesurerons toutes
les qualités au fur et à mesure de notre voyage.
Son 1er « chef
d’œuvre » : le passage de la frontière sans avoir à subir le bouchon
traditionnel à Bardonnex.
La halte sur l’aire de la Rose
de Broye à Estavayer-le-Lac fut la bienvenue car au-delà du besoin de
satisfaire à des besoins naturels, elle fut l’occasion de partager le fameux
« casse-croûte Gal » : brioche, jambon, saucisson, reblochons
(admirablement découpé par Gérard), eau, vin rouge, café, thé, …
Le voyage se poursuivit
agrémenté par les commentaires touristiques et historiques de notre chauffeur
ponctués de quelques tests de nos connaissances (pour lesquels nous ne nous attarderons
pas sur nos réponses).
En fin de matinée, nous
atteignîmes Colmar.
Le restaurant Wistub
« PFEFFEL » nous attendait pour un 1er contact avec la
gastronomie alsacienne.
Au menu, l’incontournable :
« Baeckaoffa » qui signifie « le four du boulanger ». Il
s’agit d’un plat traditionnel, à base de viandes et de légumes marinés, que les
ménagères confectionnaient avant d’aller aux champs et mettaient à cuire dans
le four du boulanger, seul four du village à l’époque.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIWHR2wm1u_qI3nw3bGGZ7mzbPpPZxzPGe8AkKRQPy-hQr_czoce8hyy1rgvuLs_LbnnUN3k5ePgeVT9j5ymFugG53oI9R1RHf3JduLFrwz35x10lhZrku-0E23RAPBG65RqwAX_DjXTD_/s200/B%25C3%25A4ckaofa.jpg)
Pour nous permettre de
digérer, un temps libre nous permit de découvrir les alentours. Un
regret : le mardi, les musées sont fermés.
A 16 heures, rendez-vous avec
le petit train vert, sous l’œil attentif de Gérard,
pour une découverte plus
approfondie de la préfecture du Haut-Rhin : Maison des Têtes, Collégiale
St Martin, Maison Pfister, Petite Venise, …
Ensuite, direction le
Bas-Rhin, pour la visite guidée de la brasserie artisanale de Saint-Pierre :
qui produit
des bières non filtrées, non pasteurisées et issues d’une refermentation en
bouteille.
Sont utilisés :
·
Exclusivement des houblons d’Alsace, la culture
du houblon en Alsace est une longue tradition, la région bénéficiant de
conditions climatiques idéales pour cette production. Située entre les Vosges
et la Forêt-Noire, son climat est continental et les chaleurs de l’été
profitent au maximum à la plante ;
·
De purs malts d’orge et de blé provenant des
meilleures malteries, plus ou moins torréfiés selon les recettes ;
·
Et l’eau de Saint-Pierre, ingrédient principal
qui influe énormément sur la qualité de la bière. L’eau de Saint-Pierre possède
une qualité d’eau de source et est d’une grande pureté et non traitée.
La dégustation, avec
modération, est-il besoin de le préciser?, permit de vérifier la qualité des différentes bières :
blanche, blonde, ambrée et brune et d’orienter nos emplettes.
Le temps était venu de
rejoindre Andlau où se nichait au milieu des vignes notre hôtel : Le
Kastelberg tirant son nom d’un des trois grands crus de ce village, les deux
autres étant le Wiebelsberg et le Moenchberg.
Après le dîner où furent
servies les fameuses pâtes alsaciennes : les Spaetzle
ou Spätzle qui est un
diminutif de Spatzen (« moineaux »).
On doit ce nom au fait que, lorsque les spätzle
sont cuits et mis dans une assiette, cela ressemble à un nid de moineau.
Le temps du repos était venu
et même bienvenu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire